Ce projet s’inscrit dans une démarche architecturale respectueuse de son environnement, conciliant exigences fonctionnelles de conservation d'archives et ouverture à ses utilisateurs.

Situé sur un axe intercommunal structurant, le bâtiment s’intègre harmonieusement dans un tissu urbain diversifié. Il exploite la topographie du coteau de la Seine en positionnant les espaces publics en hauteur, tandis que les tours de magasins s’implantent à mi-pente, offrant ainsi des perspectives ouvertes sur la vallée.

Conforme aux prescriptions du Plan Local d’Urbanisme, le projet limite son emprise au sol à 23 % de la parcelle. Il favorise une forte végétalisation du site, avec la plantation de 76 arbres, contribuant ainsi à la préservation de la biodiversité et à l’amélioration du cadre paysager.

L’extension a été pensée pour dialoguer avec la morphologie du site. Son implantation optimisée et sa volumétrie contenue réduisent l’impact visuel tout en garantissant une organisation fonctionnelle des espaces. L’ensemble répond aux normes environnementales et de sécurité les plus exigeantes.

Les magasins d’archives adoptent une composition architecturale rythmée, avec des volumes décroissants habillés d’un bardage métallique ondulé. Ce traitement permet d’alléger la perception du bâti et d’évoquer la diversité du paysage environnant à travers un jeu subtil de teintes et de textures.

Le socle, réalisé en béton clair, confère au bâtiment une assise pérenne et un accueil chaleureux pour le public. Une frise chronologique, retraçant l’histoire de la Seine-et-Marne, s’inscrit dans cette base, enrichie par la contribution des habitants, créant ainsi un lien entre mémoire collective et architecture. À travers cette extension, le projet affirme une ambition forte : conjuguer insertion paysagère, performance environnementale et valorisation du patrimoine, tout en offrant aux usagers un lieu fonctionnel et inspirant.